Une femme sur trois aura recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) au cours de sa vie. Aujourd’hui, l’IVG est une procédure médicale courante. Si parler de l’IVG est recommandé dans son parcours médical, cela reste un choix personnel dans la sphère privée.

Les points à retenir

  • L’IVG est un droit fondamental en France.
  • Il est recommandé de parler de son IVG à son médecin.
  • Il doit être possible de parler librement de votre IVG si vous en ressentez le besoin.

Pourquoi parler de votre IVG à votre médecin ?

Il est recommandé de parler de votre IVG à votre médecin, car cela fait partie de vos antécédents médicaux. Il est également important de l’évoquer au professionnel de santé qui assure votre suivi gynécologique ( ou médecin ) pour les mêmes raisons.
Les professionnels de santé vous accompagnent et vous conseillent sans jugement. Si vous ne vous sentez pas bien, si vos émotions sont difficiles à gérer avant, pendant ou après une IVG, vous pouvez demander un soutien auprès d’un psychologue.

L’IVG en France est un droit fondamental.
L’IVG permet aujourd’hui de sauver des femmes qui, sans ce droit, auraient recours à un avortement illégal non sécurisé, mettant leur vie en danger.

Faut-il parler de votre IVG à votre partenaire ?

En France, l’IVG est un droit fondamental et universel pour toutes. Cet acte médical est donc considéré comme un « droit des femmes » qu’elles peuvent exercer sans l’accord de leur partenaire.
Pour autant, une grossesse non prévue concerne autant votre partenaire que vous-même. Votre partenaire peut vous accompagner dans toutes vos démarches et vous soutenir à chaque étape si vous le souhaitez.

Bon à savoir : n’hésitez pas à impliquer votre partenaire dans le choix de votre contraception.

Deux personnes qui se tiennent les mains
Il doit être possible de parler librement de votre IVG si vous en ressentez le besoin.

Faut-il parler de votre IVG à vos parents ? 

  • Si vous êtes mineure, vous pouvez demander le de vos parents ou de vos tuteurs légaux pour faire une IVG. Mais ce n’est pas une obligation2. C’est à vous seule de décider si vous souhaitez en parler à vos parents.
  • Si vous êtes majeure, vous pouvez être accompagnée à chaque étape de votre IVG par une personne de confiance de votre choix.

Faut-il parler de votre IVG à vos proches ?

Partager votre expérience auprès de vos proches peut vous permettre de vous sentir soutenue si ceux-ci font preuve de bienveillance à votre égard. Chaque IVG est unique. Les émotions sont aussi très diverses et parfois difficiles à gérer. Il s’agit souvent d’un grand soulagement, mais cela peut être aussi de la tristesse. Il est important de se sentir entourée et soutenue dans ce moment de votre vie.

33 %

C’est le nombre de Françaises qui ont recours à l’IVG au moins une fois dans leur vie(1).

Vers qui se tourner quand il n’est pas possible de parler
de son IVG avec des proches ?

Après une grossesse qui n’a pas été menée à son terme, parler, se sentir écoutée et soutenue peut être essentiel. Des associations peuvent vous aider à libérer la parole autour de ce sujet, grâce à des cafés-rencontres, des groupes de parole ou des accompagnements personnalisés.

Contacts

Obtenez des informations sur l’interruption volontaire de grossesse :

Sources : 

  1. https://www.ined.fr/fr/publications/editions/population-et-societes/recours-moindre-ivg/
  2. filssantéjeunes, L’IVG quand on est mineure, 2014