Vous êtes plein d'interrogations mais en panne d'inspiration ? Voici les questions qui reviennent régulièrement.
On ne peut pas tomber enceinte une fois ménopausée — cela ne peut arriver que lors de la période de transition (la périménopause). Pour éviter une grossesse, il est important d’utiliser une contraception tant que l’on n’est pas certaine d’être ménopausée.
Oui. Les changements hormonaux induits par la ménopause et l’inconfort provoqué par la sécheresse vaginale peuvent entraîner une baisse de la libido. L’utilisation d’un lubrifiant, par exemple, peut contribuer à pallier le problème de sécheresse.
Non. La définition même de la ménopause est l’absence de règles depuis un an. En revanche, pendant la période de transition – la périménopause –, on peut avoir ses règles de façon irrégulière. Si vous avez des saignements une fois ménopausée, consultez votre gynécologue ou votre médecin traitant.
Un test de grossesse urinaire peut être effectué à partir de la date à laquelle vous devriez avoir vos règles.
Si vous choisissez un test de détection précoce, vous pouvez effectuer votre test jusqu’à 6 jours avant la date à laquelle vous devriez avoir vos règles.
Il est recommandé de faire le test urinaire aux premières urines du matin, au moment où elles sont le plus concentrées. L’hormone HCG sera alors plus facilement décelable.
Dans tous les cas, un test positif devra être confirmé par une prise de sang.
Attention : un test effectué trop tôt ne permet pas toujours de déceler une grossesse.
Bon à savoir : Si vous ne parvenez pas à prévoir la date de vos règles car elles sont irrégulières, faites un test 3 semaines après la date du rapport sexuel qui pourrait être à l’origine d’une grossesse.
Dès 14 jours après le rapport sexuel qui pourrait être à l’origine d’une grossesse.
Le seul moyen de savoir si vous êtes enceinte, c’est de faire un test de grossesse :
- le test urinaire peut être effectué à partir de la date à laquelle vous devriez avoir vos règles ;
- le test urinaire de détection précoce peut être effectué jusqu’à 6 jours avant la date à laquelle vous devriez avoir vos règles ;
- le test sanguin peut être effectué dès 14 jours après le rapport sexuel qui pourrait être à l’origine d’une grossesse.
Bon à savoir : Il existe une contraception d’urgence vous permettant d’éviter une grossesse non prévue. Elle peut être prise jusqu'à 5 jours après le rapport mais plus elle est prise rapidement, plus elle est efficace. Elle est disponible en pharmacie et gratuite pour les mineures.
Certains saignements peuvent apparaître en début de grossesse et être pris pour des règles. En cas de doute, parlez-en rapidement à votre médecin ! Et si vous constatez des saignements en milieu ou en fin de grossesse, ne tardez pas non plus à consulter votre médecin ou votre sage-femme.
Oui. Si vous avez un retard de règles, n’hésitez pas à faire un test, même si vous avez des douleurs qui font penser à des règles. En début de grossesse, de légères douleurs, crampes ou tiraillements peuvent se manifester : parlez-en à un professionnel de santé.
Oui, mais c’est rare. Cependant, il peut suffire que le sperme ait été déposé sur la vulve ou à l’entrée du vagin pour que les spermatozoïdes remontent jusqu'à l'utérus, puis dans les trompes. Attention ! Les spermatozoïdes sont présents également dans le liquide préséminal (c’est le liquide qui lubrifie le sexe masculin durant le rapport), donc même avant l’éjaculation.
Oui. Certes, les saignements ne sont pas très favorables aux spermatozoïdes, mais une grossesse est possible car les spermatozoïdes restent actifs durant quelques jours dans l’appareil génital féminin. Et une ovulation peut se déclencher très tôt après les règles.
Non. Les cycles peuvent être changeants et il est rare que les règles tombent à date fixe ou presque ! Et même quand on a un cycle de 28 jours, l'ovulation n'a pas toujours lieu au 14e jour, mais peut se produire entre le 5e et le 25e jour du cycle.
Non, et oui, Cela dépend de ce que vous appelez « période d’ovulation ». En effet, l’ovulation n’est pas forcément régulière et seulement compter les jours n’est pas fiable. Définir exactement sa période d’ovulation nécessite de surveiller plusieurs paramètres biologiques, une bonne connaissance de son anatomie, et parfois même de s’équiper d’appareils de mesure.
Surveiller les périodes d’ovulation pour maîtriser sa fertilité est la base des méthodes dites « traditionnelles » ou « naturelles ».
L’efficacité de ces méthodes est inférieure à d’autres méthodes de contraception. De plus, les spermatozoïdes peuvent vivre jusqu'à 5 jours dans le vagin, l’utérus ou les trompes, ce qui allonge d’autant la période de fertilité.
Oui. L'apparition des règles est le signe du début de la période féconde – elles sont le signe qu’un ovule a été produit et peut donc être fécondé à l’occasion d’un rapport sexuel non protégé. C’est pourquoi, même pendant les premiers cycles, se protéger d’une grossesse à l’aide d’une méthode contraceptive efficace est important. La méthode de la double protection (contraceptif + préservatif interne ou externe) est recommandée pour les ados pour éviter à la fois une grossesse et une infection sexuellement transmissible (IST).
Un retard de règles doit faire penser à une éventuelle grossesse. Toutefois l’absence de règles peut avoir d’autres origines comme un dérèglement hormonal, un stress important...
Oui. Sucer ou être sucé présente des risques de transmission de certaines IST comme la chlamydiose, l'hépatite B, la syphilis, l'herpès ou l'infection à papillomavirus (HPV).
Le meilleur moyen d’éviter d'attraper une IST avec une fellation est d’utiliser un préservatif. D’autant que les marques redoublent aujourd’hui d’inventivité en termes d’offres : on en trouve des très fins, sans lubrifiant, sans réservoir… Cela peut ajouter une touche ludique ou du plaisir en plus à partager ! Si ce n’est pas possible, il est préférable de ne pas recevoir de sperme dans la bouche, et il est également recommandé de ne pas se laver les dents juste avant ou après avoir pratiqué du sexe oral car le brossage abîme les gencives et facilite le passage des germes.
Oui. Plusieurs IST peuvent être transmises lors d’un cunnilingus ou d’une fellation, comme la chlamydiose, l’hépatite B, la syphilis, l’herpès ou l'infection à papillomavirus (HPV).
Non. On ne peut pas être contaminé par le VIH si on pratique ou si on reçoit un cunnilingus car la salive ne transmet pas le VIH et les sécrétions vaginales ne sont pas en quantité suffisamment importante.
Le meilleur moyen d'éviter d'attraper une IST lors d'un cunnilingus ou un anulingus est d'utiliser une digue dentaire. Ce petit carré de latex est posé entre la bouche et la vulve (ou l’anus) et protège la bouche et les muqueuses. En vente dans les pharmacies ou les sex-shops, certains la fabriquent eux-mêmes avec un préservatif ou un gant en latex grâce à des tutoriels sur Internet… Il est par ailleurs recommandé d'éviter de se brosser les dents avant et après un rapport oral car le brossage abîme les gencives et facilite le passage de germes.
Non. Une personne est séropositive lorsqu'elle est infectée par le VIH. Cela ne signifie pas qu'elle est malade du sida. Les traitements disponibles en France aujourd’hui empêche l’infection d’évoluer vers le sida.
Non. Une personne diagnostiquée aujourd'hui a la même espérance de vie qu'une personne séronégative. Toutefois, le VIH vous rend plus vulnérable à certaines maladies (maladies cardiaques ou respiratoires par exemple). C'est pourquoi il est primordial de bien suivre votre traitement et d'adopter une hygiène de vie saine.
Oui. Le VIH se soigne, mais on n’en guérit pas et même contrôlé à un niveau très bas, le virus reste présent. Il sera donc nécessaire de prendre votre traitement tous les jours et tout au long de votre vie.
La charge virale se définit par la quantité de VIH dans le sang d’une personne séropositive. Elle devient indétectable quand elle est si basse que les appareils de laboratoire actuels ne peuvent pas la détecter lors de la prise de sang.
“Indétectable = intransmissible”, ce qui signifie qu’une personne séropositive ayant une charge virale indétectable grâce à son traitement ne transmet plus le VIH.
Oui. Une personne séropositive, grâce à son traitement, a une charge virale indétectable (effet TasP) et peut avoir des enfants naturellement et sans danger. A la naissance, le nouveau-né bénéficiera d'un traitement préventif contre le VIH. La charge virale du bébé sera surveillée jusqu'à ses 24 mois. L'allaitement par une personne séropositive n'est cependant pas recommandé. Parlez-en à votre médecin.