Vivre avec le VIH, c'est d'abord vivre

Aujourd’hui en France, environ 180 000 personnes vivent avec le VIH. 86% d’entre elles connaissent leur séropositivité. Grâce aux traitements, elles peuvent vivre une vie normale et avoir une espérance de vie identique à celle de la population générale. Le traitement permet aussi de ne plus transmettre le virus à autrui.

Une campagne contre la sérophobie

Lutter contre la sérophobie, c’est tout d’abord dire que le VIH n’empêche pas de vivre sa vie comme on l’entend : sa vie amoureuse, sa vie sexuelle, sa vie tout court. C’est le sens de la campagne “Vivre avec le VIH, c’est d’abord vivre” déclinée en plusieurs visuels “séropopulaire”, “séropossessif”, “séropolissons”, “séropoétique”, “séropopstar”. Pour que la séropositivité cesse une bonne fois pour toute d’être associée à la peur ou au rejet. Et rappeler une évidence : les personnes vivant avec le VIH ont les mêmes désirs et envies que tout le monde.

Communiqué de presse de la campagne

  • Couple assis de dos mains dans la main sur le toit d'un immeuble
  • Couple en tenues de soirée enlacé devant les boites aux lettres d'un immeuble
  • Père mère et fille sautant et chantant dans leur salon
  • Deux hommes souriants à une soirée
  • Couple d'hommes s'enlaçant dans un lit

Le traitement, une arme efficace de prévention

Une personne vivant avec le VIH qui prend bien son traitement ne peut pas transmettre le virus

Une personne séropositive traitée ne peut plus transmettre le VIH. Les premières observations en faveur du traitement comme outil de prévention (ou en anglais pour Treatment as Prevention) datent de janvier 2008. Des médecins suisses affirment alors qu’« une personne séropositive ne souffrant d’aucune autre maladie sexuellement transmissible et qui suit un traitement antirétroviral efficace ne transmet pas le par voie sexuelle ». Cette observation a été par la suite  confirmée par de nombreuses études qui ont suivi des centaines de couples dont l’un des membres était porteur du VIH et qui avaient des rapports sexuels sans préservatif pendant des mois. Il y a eu 0 contamination. Ces études ont donc démontré qu’avec une charge virale indétectable, le risque de transmission est nul.

Avoir une “charge virale indétectable” signifie que la présence du virus dans son sang est minimale (inférieure à 50 copies par millilitre de sang). Pour y parvenir, il faut prendre son traitement tous les jours. Une charge virale indétectable permet de ne pas transmettre le virus à son ou ses partenaires sexuels, et d’avoir des enfants sans crainte de leur transmettre le virus (voir l’article TasP : Traitement et moyen de prévention contre le VIH).

Aujourd’hui l’espérance de vie pour une personne vivant avec le VIH est sensiblement la même que pour une personne séronégative. Toutefois, l' au VIH peut exposer à certaines carences et augmenter le risque de développer certaines maladies. Il est donc conseillé de faire attention à son hygiène de vie, en particulier de limiter l’alcool et le tabac, de surveiller son alimentation ou de pratiquer une activité sportive régulière (voir l’article : Comment bien vivre avec le VIH). 

Pour les personnes vivant avec le VIH, le traitement permet non seulement de rester en bonne santé mais il est aussi un moyen sûr de ne pas transmettre le virus. Il est donc primordial de connaitre son statut vis-à-à vis du VIH. Le du VIH est simple et accessible et il est recommandé de le réaliser aussi souvent que nécessaire (voir l'article : Dépistage du VIH, comment ça marche ?)